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L'administration Trump se bat pour obtenir le soutien international à la guerre syrienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des forces US à bord d'un avion militaire. (Photo d'illustration)

Les États-Unis ne semblent pas vouloir voir la fin de la guerre en Syrie: ils demandent à leurs alliés d'apporter leur soutien à la poursuite de l'occupation du pays et de mettre la main à la poche pour payer les coûts de la guerre. Les exigences des Américains ne seraient pas du goût de certains États sollictés.

Le Wall Street Journal vient de révéler que l’administration Trump a demandé à au moins 21 de ses alliés de fournir des troupes et leur soutien logistique pour empêcher ce qu’elle a nommé « la résurgence du daechisme en Syrie ». Près de la moitié des pays sollicités auraient décliné cet appel à contribution.

Certains responsables américains ont déclaré sous couvert de l’anonymat que la plupart des partenaires de Washington avaient accepté de ne fournir qu’une aide symbolique à la guerre en Syrie.

« Les obstacles à la constitution d’une Force militire en Syrie ont compliqué les efforts de planification et de retrait des troupes américaines au cours de la période post-Daech en Syrie », écrit le journal américain. 

Lire aussi: Les Européens ont rejeté la demande des États-Unis de rester en Syrie

Les autorités américaines ont indiqué que Washington avait déjà organisé deux réunions officielles avec leurs alliés pour les encourager à donner suite à leurs opérations au nord de la Syrie.

Lors d'une réunion en janvier dernier où étaient présents aux côtés des États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, le Danemark, la Norvège, l’Australie et la Belgique, la partie américaine a mis sur la table une liste de leurs besoins pour renforcer leur potentiel militaire au nord de la Syrie.

En décembre dernier, le président américain Donald Trump a inopinément annoncé le projet de retrait des 2 000 forces armées US de la Syrieprétendant que les troupes américaines avaient vaincu Daech.

En désaccord avec la décision unilatérale de Trump, le secrétaire à la Défense, James Mattis, et l'envoyé spécial du président auprès de la coalition internationale anti-Daech, Brett Mc Gurk, ont remis leurs démissions.

Depuis l'annonce du retrait troupes américaines de Syrie, les positions contradictoires fusent au sein de la Maison Blanche qui tente de réconforter ses alliés européens et régionaux.

Trump avait promis en décembre dernier que le retrait prendrait 60 jours. Pourtant, cinq mois se sont écoulés depuis. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV